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La crise identitaire

L’attaque du 14 juillet puis, moins dramatique, l’affaire du Burkini qui succédait à l’échauffourée sur la plage de Sisco, ont illustré le point de tension auquel est soumise la société française. Ces différents événements ont fait l’objet d’un nombre incalculable d’articles, de posts, de commentaires, glissant de l’inéluctable thème de la réponse aux attaques terroristes à celui de la remise en cause ou non de l’ordre public et du vivre ensemble par les symboles de l’identification religieuse (islamique dans ce cas).


Dans les sociétés où les communautés sont un marqueur d’identité et se côtoient sans se mélanger (ainsi que les classes sociales), les questions qui travaillent la société française sont sans objet voire incompréhensibles. Dans celles-ci, la réglementation est influencée par les dimensions spirituelle et culturelle, avec certaines dispositions qui s’appliquent selon son appartenance confessionnelle.[1]

Ce n’est ni l’esprit ni l’histoire de la France qui privilégie les droits de l’individu, leur égalité de traitement et la solidarité collective sans reconnaître de communauté d’appartenance distincte de la communauté nationale, ni de spécificité liée au genre ou aux croyances.


Le Burkini (étrange contraction entre Bikini et Burka), au-delà de sa dimension marginale en termes de cas concernés, symbolise le problème posé.

Celui du renforcement des revendications d’appartenance à des représentations collectives (spirituelle et/ou culturelle) qui se distinguent nettement de l’expression majoritaire de la communauté nationale.

Il ne s’agit ici ni de terrorisme ni de trouble à l’ordre public. Sous le Burkini, se pose la question du degré socialement acceptable de variabilité des représentations collectives dans une société dont les principes d’organisation sont non communautaires.

Nous allons ici analyser cette question non pas sous l’angle juridique ou éthique, mais sur celle de la pérennité évolutive de notre société, à l’aide des principes d’analyse exposés sur ce site : les ordres imaginaires mais également l’apport de l’Antifragilité et de l’analyse des risques.


Pour dépassionner le débat, il convient de repositionner dans un premier temps ses enjeux dans le contexte qui est celui de la société française actuelle et de son environnement. Ce rappel se fera sur deux dimensions : démographique et sociale. Au-delà de celles-ci, l’analyse géopolitique serait également utile pour mettre en lumière la montée de forces organisées, étatiques ou non, visant à l’affirmation d’un Islam politique dans l’ensemble des sociétés occidentales. L’existence de telles entités n’est pas l’essentiel du problème. La question principale porte sur l’emprise croissante qu’elles exercent sur la population et l’évolution des représentations collectives qu’elle engendre.


Cette analyse de contexte nous permet de dégager des tendances lourdes[2] qui structurent les mécanismes en place. Nous verrons comment celles-ci affectent la pérennité et la capacité évolutive du contrat social pour dégager quelques suggestions concernant cette crise de représentation collective.

Le contexte démographique

En 1970, la France comptait 50 millions d’habitants, avec un taux de fécondité de 2.5 (puis 2.2 dès 1975).

La France a toujours été un fort pays d’immigration, mais son origine et sa nature ont été modifiées dans les années 70, par la loi sur le regroupement familial.

Désormais, les familles d’origine maghrébine puis subsaharienne supplantent en nombre les travailleurs ressortissants de la péninsule ibérique ou ceux des pays d’extrême orient.

Par ailleurs, le taux de fécondité des populations d’origine étrangère est très largement supérieur à celui des autres femmes (notamment pour les personnes originaires d’Afrique)[3].


Nous sommes désormais 67 millions d’habitants, dont au moins trente pour cent ont une ascendance migratoire récente (une génération)[4].







Ce flux migratoire continu et géographiquement ciblé s’inscrit dans une dynamique mondiale d’évolution démographique très marquée. L’un des principaux changements démographiques à venir portera sur l’accroissement très sensible de la population de l’Afrique (Afrique du Nord comprise) qui pourrait plus que quadrupler en un siècle, passant de 800 millions d’habitants en 2000 à 3,6 milliards en 2100 d’après le scénario moyen des Nations unies.

L’accroissement devrait être particulièrement important dans toutes les zones qui constituent aujourd’hui le principal réservoir de l’immigration française.[5]

En plus de leur dynamique démographique, ces zones se caractérisent par un renforcement des désordres géostratégiques (conflits ethniques et guérillas islamiques notamment) et climatiques qui se traduisent notamment par des déplacements massifs de populations vers l’Europe.


Le maintien structurel de la pression de l’immigration venant de l’Afrique du Nord et subsaharienne ainsi que des autres zones de désordres (notamment le moyen et le proche orient) constitue donc une tendance lourde.

Notre société est désormais constituée d’une part très conséquente de citoyens dont l’origine culturelle ou celle de leurs ascendants est différente de celle de la population sans ascendance migratoire. Ces cultures d’origine sont souvent empreintes de communautarisme, puisqu’elles s’inscrivent dans des contextes politiques où la force régulatrice de l’Etat (chez nous garant du contrat social) est faible. En effet, les Etats du Moyen Orient ou de la plupart des pays d’Afrique sont des constructions récentes, modelées par des compromis décidés par les occidentaux, bien souvent sans tenir compte des réalités sociales, historiques et culturelles des peuples concernés.

Ceci marque une différence fondamentale avec les vagues migratoires précédentes principalement issues de pays où l’Etat s’inscrivait dans une réalité historique et souvent en arbitre de différences régionales ou culturelles (Espagne, Italie, Chine…).

Il ne s’agit pas ici d’enfermer quiconque dans sa culture d’origine, bien au contraire, mais de mesurer la force de cette dimension communautaire dans les représentations collectives initiales. Cette mesure nous permet d’évaluer les politiques conduites et les évolutions sociales de quarante dernière années au regard de l’effort qui aura dû être consenti pour contrebalancer cette dimension initiale.


Le contexte social

Toute représentation collective s’enrichit ou se module en fonction des signaux forts ou faibles émis par l’ensemble des acteurs (les groupes sociaux, le monde du travail, les groupes identitaires, etc.)

Le flux migratoire intense des trente dernières années s’est réalisé dans un contexte de crises et de transformations majeures (politique, social, économique) qui a affaibli l’attraction exercée par l’ordre imaginaire dominant et favorisé l’émergence de représentations identitaires concurrentes.

Je retiendrai ici trois dimensions principales qui ont agi dans ce double sens.

  • Le renforcement de la crise économique, le déclassement des classes moyennes et la réaction politique aux effets des origines sur la trajectoire professionnelle.

  • La révolution de la pratique de l’histoire contemporaine avec le focus important opéré sur la dimension mémorielle.

  • Les révolutions de rupture et le passage à l’ère de l’instantanéité qui dévalorise la transmission historique au profit de la seule vertu adaptative.


D’autres éléments ont également contribué à cette évolution comme la suppression du service militaire qui constituait au XXème siècle l’un des canaux majeurs de convergence des représentations collectives dans l’ordre imaginaire majoritaire.


Le monde du travail représente un vecteur très important de transmission de l’ordre social. Celui-ci a été extrêmement mis à mal, non seulement par le développement d’un chômage massif, mais également par l’éclatement des statuts sociaux suite à la révolution managériale des années 80. Les perspectives vantées du « tous entrepreneurs » ou « tous contractants » comme modèle type de relation dans l’économie du futur, ne peut qu’accroitre l’anomie de notre modèle collectif[6]. Nous avons montré dans le précédent article[7] à quel point l’économie numérique déstabilisait les représentations collectives basées sur un récit national et favorisait par réaction l’identification à des ordres imaginaires identitaires.


Ce double mouvement a été également renforcé par la révolution qu’a connue la pratique de l’histoire contemporaine avec un tropisme marqué par l’injonction de Mémoire. Le monde occidental ayant été l’acteur majeur de l’histoire récente, la critique des actions conduites depuis la révolution scientifique a entraîné un affaiblissement notable de la capacité d’attraction des ordres imaginaires occidentaux au profit de représentations alternatives.



Cette déstabilisation générale de l’ordre imaginaire a d’autant plus fragilisé les classes populaires et intermédiaires qu’elles vivent objectivement et subjectivement un déclassement économique et social[8] dans un monde globalisant et mondialisé sensé être le plus prospère de l’histoire de l’humanité[9].


La remarquable enquête Trajectoire et Origine de l’Ined permet de mesurer, toutes choses mesurables égales par ailleurs[10], les effets de l’origine sur la réussite scolaire et la trajectoire professionnelle.

Il apparaît que globalement les populations d’origine subsaharienne ou maghrébine ont une trajectoire sociale plus difficile mais également un ressenti qui amplifie la différence perçue de traitement. La situation des hommes de la deuxième génération se retrouve souvent dégradée par rapport à celle de leurs prédécesseurs mais également, relativement, à celle des femmes dont le sort s’est au contraire globalement amélioré d’une génération à l’autre. Ainsi le taux de sorties sans diplôme des jeunes femmes ayant une ascendance migratoire est le même que celles des filles de la population majoritaire. Cette différence de genre se poursuit lors de la trajectoire professionnelle, tant au niveau de la réussite professionnelle que du salaire obtenu, ce qui relativise le présupposé discriminatoire.

L’étude note par ailleurs qu’une partie du sous-emploi féminin de ces populations provient de leur maintien dans des rôles traditionnels. Ceci, en filigrane, pose la question de l’impact des représentations collectives, notamment culturelles et spirituelles, sur l’accès au monde du travail.

La grande marche pour l’égalité au début des années 80 ne faisait nullement référence à des revendications culturelles spécifiques, revendications qui se sont multipliées depuis. La réaction politique à l’inégalité des parcours a été de renforcer la législation anti discriminations, sans qu’aucune action particulière ne soit faite pour valoriser le parcours de ceux, très nombreux, qui réussissent et adhèrent à l’ordre imaginaire majoritaire. A contrario les politiques nationales et locales ont souvent favorisé la reconnaissance des particularismes pour maintenir notamment la paix sociale.[11]

Ce choix politique ainsi que la perduration de différenciation nette dans les trajectoires sociale et professionnelle (entre population sans ou avec ascendance migratoire et au sein de cette dernière entre hommes et femmes) ont facilité la montée en puissance de représentations collectives d’opposition au modèle dominant[12], qui touche particulièrement le rapport des femmes à la société.


Permanence et capacité d’évolution des sociétés

Ce survol historique nous permet de contextualiser la ou les crises de représentations qui secouent nos sociétés. Notre société est désormais hétérogène, non seulement du fait de l’origine de ses citoyens, qui n’a jamais été aussi diverse, mais du fait de l’émergence de représentations collectives différenciées et de revendications identitaires de plus en plus affirmées.

Cet état de fait constitue-t-il un avantage ou un défaut en termes de permanence et de capacité d’évolution de notre société ?

Pour répondre à cette question, nous allons effectuer un détour par l’analyse stratégique des entreprises pour poser quelques principes d’analyse.

Martin Reeves du Boston Consulting Group a défini six principes permettant d’assurer la permanence de long terme d’une organisation. Il a établi ces principes par analogie avec les capacités de résilience et d’évolution d’un ensemble de systèmes biologiques. Ces six caractéristiques, très proches des principes Antifragiles, sont les suivantes : diversité, modularité, redondance, innovation, prudence, enchâssement (Embeddeness).

Chacune d’entre-elles doit contribuer à l’atteinte des finalités de notre société, c’est-à-dire au maintien d’un contrat social partagé, basé sur les principes hérités des Lumières et la solidarité collective. Elles doivent également favoriser l’adaptation aux changements de tout ordre qui ne manqueront pas d’affecter la société française dans les années à venir.


Les vertus de la diversité ont été systématiquement mises en avant depuis trente ans par les défenseurs de la société plurielle. La définition de la diversité ici retenue est celle d’un ensemble de personnes différenciées par des caractéristiques personnelles (origine, pratiques, âge, sexe, etc.) et qui appartiennent à la communauté nationale.

Un système est dit modulaire s’il dispose de dispositifs autonomes complémentaires, intervenant à différents niveaux, visant à répondre aux objectifs fixés. La modularité nécessite donc un minimum d’interactions et d’interconnexions entre dispositifs. La redondance exprime le fait de disposer d’un nombre important de ces dispositifs modulaires.

L’innovation décrit le degré de souplesse de l’organisation et la capacité de créer de nouvelles règles ou de nouveaux principes pour anticiper ou réagir à des menaces ou des opportunités émergentes ou même potentielles. Cette capacité adaptative est d’autant plus forte que l’entité considérée adopte un comportement prudent. La prudence ici n’est pas de l’évitement mais porte sur l’identification de l’ensemble des évolutions (menaces ou opportunités) susceptibles d’affecter son comportement ou sa performance future.

Enfin, l’enchâssement[13] est vu ici comme la capacité de tisser des interactions et des alliances fructueuses entre les différentes composantes en vue de réaliser les objectifs assignés. Il porte en lui les dimensions de compatibilité et de souplesse.


Fondamentalement, une société sera donc Antifragile si elle assure une interaction créatrice de richesse et d’innovation forte entre tous ses citoyens. Une restriction importante ou un filtre élevé posé sur ces relations (par des codes imaginaires particuliers) contreviendrait à cette qualité.



La question identitaire

Selon les principes de prudence et d’adaptation décrits plus haut, la société a un intérêt majeur à identifier puis combattre les symptômes susceptibles de réduire sa capacité Antifragile (ou évoluer pour en réduire la portée).


Le débat sur le Burkini, et plus largement les signes identitaires islamiques, porte essentiellement sur la protection de la liberté individuelle des choix personnels versus leur restriction au nom de la préservation de l’intérêt général. Peu de personnes, au-delà du cercle de ces adeptes, conteste la portée symbolique négative que la plupart de ces signes porte sur la place des femmes dans la société.


La ligne principale de défense du droit de porter des signes identitaires (ou plus exactement l’opposition au fait de les interdire) repose sur l’idée non pas de renforcer la visibilité de la diversité mais de préserver la liberté d’aller et venir. Celle-ci étant une condition nécessaire pour assurer une capacité d’interaction des personnes concernées avec le reste de la société. Cette ligne de défense, les arrangements acceptables, repose sur un présupposé et un constat paradoxalement opposés.

Le présupposé est que le port de ces signes identitaires ne porte pas atteinte à la société, c’est-à-dire, dans notre analyse, à sa permanence évolutive issue de l’interaction fructueuse entre citoyens.

Le constat est celui d’un recul déjà existant de cette interaction dû à la montée en puissance des revendications identitaires qui segmentent les populations. L’objectif consiste donc à en limiter les effets pratiques (l’exclusion d’activités par exemple) sans toutefois agir sur leurs causes.

Les partisans de l’interdiction militent pour contraindre la visibilité de ces signes identitaires en définissant de fait, les temps et les lieux, où ceux-ci peuvent s’exprimer.

Cette posture offensive part du constat implicite de l’impossibilité d’une régulation non réglementée des signes identitaires, c’est-à-dire de facto de la rupture des capacités d’échange et d’interaction d’une fraction de la population avec la communauté nationale.


L’interaction fructueuse entre citoyens repose sur le partage implicite de référentiels communs qui constituent l’ordre imaginaire. Celui-ci conditionne très fortement nos pratiques vestimentaires (en limitant par exemple les lieux et les moments où il est considéré comme normal de se promener en short, en maillot, en bermuda ou en costume-cravate) bien au-delà des seules contraintes imposées par la loi. Mais cette limitation n’est pas figée, elle est évolutive en intégrant les changements compatibles avec la permanence de l’ordre imaginaire. Il en est de même pour les signes identitaires. L’ordre imaginaire majoritaire leur réserve généralement une expression dans un espace et un temps définis qui permet leur cohabitation sans heurt et sans difficulté dans l’ensemble.

La question posée actuellement est d’un tout autre ordre. Il s’agit de la volonté de généralisation du port de signes revendicatifs dans toutes les circonstances de la vie commune, c’est-à-dire de l’affirmation de la suprématie de cette représentation particulière sur l’ordre imaginaire commun. La vraie question posée par les signes identitaires n’est pas celle du degré de laïcité ou de la condition des femmes. Elle porte sur l’acceptation de facto ou non de séparations imaginaires entre des communautés humaines de vie et de destin.


Les deux positions (interdiction ou non), prises sans autre accompagnement, conduiront le corps social à la même situation : la perte sensible de ses capacités d’échange et d’innovation par la réduction graduelle des repères communs.

Pour assurer la pérennité évolutive de la société, il est urgent de traiter les causes qui ont engendré la situation actuelle, pour empêcher qu’elles ne se reproduisent et s’amplifient.


Dans un premier temps, il est essentiel de réaffirmer la force de notre modèle collectif et de valoriser la réussite de ceux qui ont réussi par l’inscription dans ce modèle plutôt que de s’appesantir sans fin sur ses limites. Ce modèle collectif ne se confond pas avec une identité historique ou culturelle (l’identité chrétienne par exemple). Il porte des dimensions universelles d’échanges, d’interactions et de respect commun.

Pour cela, il convient de limiter drastiquement l’importance accordée dans les discours aux représentations identitaires qu’elles soient religieuses ou sociétales. Il faut cesser de mettre en avant, comme cela a été fait depuis 30 ans, toutes les expressions identitaires, tous les choix de vie, au détriment de la seule qui soit commune à tous. Il ne s’agit pas de les interdire, sauf les plus menaçantes pour la cohésion nationale, mais d’arrêter de les exhiber comme l’attribut d’une citoyenneté 2.0 et moderne.

Il est essentiel de repenser l’évolution du monde du travail et de celui de l’activité[14], en privilégiant les modalités de création de valeurs collectives et de socialisation. Le modèle d’ «uberisation » est dans ce sens extrêmement dangereux.

Il convient ensuite de mettre en œuvre des mécanismes d’incitation visant à favoriser l’interaction, l’échange et l’innovation entre citoyens, indépendamment des origines ou des convictions. Ces mécanismes pourraient faire l’objet d’un véritable contrat de citoyenneté qui assurerait un ensemble de droits et de garanties en contrepartie du respect des règles du vivre-ensemble.

Il faut absolument assurer une égalité réelle de chances, par un transfert de moyens adéquats, mais à condition que le receveur s’inscrive dans l’esprit de la communauté nationale et non prioritairement dans celui d’une communauté identitaire, quelle qu’elle soit.

Il faut enfin redonner un sens collectif à l’action politique. Le seul horizon ne peut pas consister en une adaptation sans fin à une économie numérique dont les buts et les finalités ne sont, au mieux, pas clairement discernables. Il est temps de redessiner une nouvelle frontière, dans la défense par exemple de notre écosystème, dans la conquête spatiale, etc. de mettre en cohérence l’ensemble de nos actions, tant en politique étrangère qu’en politique économique et sociale.


C’est la voie la plus raisonnable pour éviter un conflit violent entre représentations collectives. Plus l’Etat donnera du sens et de la perspective à ses actions, moins la tentation identitaire, attisée par des adversaires de notre société, trouvera d’écho.

1) http://www.cultures-et-croyances.com/etude-la-lacit-dans-les-pays-anglosaxons/

2) cf. mon article sur la gestion intégrée des risques

3) La fécondité des immigrées : nouvelles données, nouvelle approche, Population & sociétés n° 400 Avril 2004

4) Trajectoires et origines, Enquête sur la diversité des populations en France, INED

5) 7 milliards d’êtres humains, combien demain, Population & sociétés, n° 482 Octobre 2011

6) Émile Durkheim introduit le terme en 1897 dans son livre Le Suicide, pour décrire une situation sociale, caractérisée par la perte ou l'effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques...) et le sentiment associé d'aliénation et d'irrésolution. Le recul des valeurs conduit à la destruction et à la diminution de l'ordre social : les lois et les règles ne peuvent plus garantir la régulation sociale

7) cf. mon article Le conflit des ordres imaginaires.

8) Louis Chauvel : La spirale du déclassement, essais sur la société de l’illusion. Edition du Seuil

9) https://www.bcgperspectives.com/content/articles/strategy-globalization-saving-globalization-technology-from-themselves/

10) Avec les limites évidemment d’une telle enquête, toutes les dimensions objectives pouvant conduire à expliquer des différences de traitement ne pouvant pas être observées

11) Cf. notamment Nadia Remadna, Comment j'ai sauvé mes enfants, Calman Levy

12) http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20160829.OBS7040/islam-les-polemiques-successives-ont-favorise-un-voile-qui-se-veut-identitaire.html?xtor=RSS-13&google_editors_picks=true

13) Voir en particulier les travaux de Mark Gravotter sur le sujet

14) cf. mon article Le travail contre l'activité


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