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S’adapter à la révolution numérique dans une économie déflationniste

Nos sociétés sont exposées à de multiples risques, qu’ils soient financiers, économiques, sociaux, sociétaux, identitaires. Leur somme menace la stabilité et le devenir de notre contrat social. Les politiques conduites depuis 40 ans, que j'ai exposées dans l'article "L'état d'impuissance", ont fortement accru cette fragilité collective. A ce choix politique majeur s'ajoute une dimension complémentaire portée par la révolution numérique. J'ai montré dans l'article "Le conflit des ordres imaginaires" l'impact très conséquent de cette révolution sur l'ensemble de nos représentations collectives qui fondent le contrat social.

Nous allons ici aborder une vue plus directement économique.

L'économie numérique fait resurgir le risque de stagnation permanente qui, combiné aux autres risques, pourrait entraîner un effondrement lent et pernicieux, qui ne se laisserait pas appréhender du premier coup d’œil. Si un tel cadre est avéré, il est urgent de repenser nos principes d’actions tant collectifs qu’individuels.


L’économie numérique, son développement, sa fiscalité, ses conséquences sur les autres secteurs d’activité occupe l’espace médiatique et politique. Quel que soit l’avis porté sur cette révolution, chacun s’accorde sur sa dimension historique, fondatrice d’un nouveau paradigme.

L’analyse de ses effets permettra d’esquisser les principes fondateurs d’un nouveau contrat social qui devra combiner les caractéristiques profondes de notre monde économique avec les exigences citoyennes que nous devons absolument préserver, si nous souhaitons conserver un sens au triptyque qui décore les frontons de nos mairies.

Le contexte : le risque de stagnation séculaire et d’implosion financière

Nos sociétés sont en crise économique profonde et durable. La notion même de crise est désormais questionnée, la crise désignant un état temporaire, exacerbé par des dérèglements, entraînant des perturbations ou des déséquilibres dommageables. Au vu de nos piètres résultats macroéconomiques, il apparaît difficile de qualifier de long et douloureux ajustement ce qui relève d’une tendance de fond que de nombreux économistes ont baptisé « stagnation séculaire ».[i]

La stagnation séculaire[ii] conduit à l’incapacité permanente de l’économie à juguler le chômage, à maintenir une inflation stable et à contenir les déficits budgétaires. La dépression de l’investissement apparaît être le marqueur le plus important de cet état persistant. Ce choc de sous-investissement traduit des anticipations très pessimistes qui peuvent être liées à une sur épargne ou à une contraction des dépenses publiques (politique de rigueur) et du pouvoir d’achat moyen (montée des inégalités, poids de l’endettement privé, etc.).

Cet état de stagnation s’exerce dans un cadre de bulles financières très importantes générées par la financiarisation presque sans limite de notre économie et renforcée malgré elle par la création monétaire débridée des banques centrales (les fameux Q.E), politique monétaire hétérodoxe conduite pour juguler le risque déflationniste.

La déflation est un phénomène économique grave, dans des économies à l’endettement colossal dont une part conséquente des revenus futurs est indexée sur la vitalité des taux d’intérêt (notamment pour les futurs pensionnés dépendant de systèmes de capitalisation).


Pour certains économistes[iii], la révolution numérique participe à cet état dépressif, du fait de son faible impact sur le potentiel de croissance. Pire, l’économie numérique serait, par ses caractéristiques propres, une source majeure de stagnation.

La révolution numérique – périmètre et caractéristiques

L’économie numérique[iv] englobe l’ensemble des activités générées à l’aide de plateformes ou de supports électroniques (internet, mobiles, etc.) et structurées par les effets de réseau et l’exploitation de données (Big data).Elle ne se restreint pas aux secteurs producteurs de T.I.C. (télécommunications, logiciels, etc.), mais comprend également tous ceux qui les utilisent, comme support structurant de leur activité. Elle recouvre ainsi toutes les nouvelles formes de partages et d’échanges permises par Internet (l’économie collaborative) ainsi que les activités de commerces et de services dématérialisées. La révolution numérique comprend également toutes les implications de l'Intelligence Artificielle et de la robotique avancée pour la production de valeur[v].

L’économie numérique modifie le mécanisme de création de valeur en accroissant le potentiel et le volume du commerce B2B mais également C2C générant ainsi des économies indirectes (par l’absence d’intermédiations) très importantes.

D’aucuns voient dans cette (R)évolution le levier d’une croissance future pérenne pour les entreprises, mais également la promesse d’une sortie de crise [vi].

D’autres, nettement plus nombreux, alertent sur le tsunami de suppressions d’emplois qui menace nos sociétés, en particulier dans les secteurs qui furent les plus dynamiquement créateurs de postes dans les années 90, la banque et le commerce[vii]. Ils insistent également sur la dégradation des conditions de travail, chacun étant promis à une « uberisation » de son environnement professionnel.


Une nouvelle économie déflationniste à coût marginal faible, voire nul et à tendance oligopolistique


Toutes les innovations majeures ayant entraîné un changement de paradigme sont par essence déflationnistes, puisqu’elles conduisent à réduire le coût unitaire de production des biens et services concernés et donc leur prix. Toutefois, dans les précédentes révolutions, cette tendance déflationniste était contenue par deux facteurs importants :

  • les coûts d’infrastructure et d’adaptation (y compris culturels) nécessaires au développement de l’innovation

  • le temps nécessaire à sa généralisation (généralement plusieurs décennies)

Le temps de diffusion de l’innovation est un facteur déterminant de son intensité déflationniste. Plus celui-ci sera long, plus ses effets seront dilués dans le temps. Lors des précédentes révolutions technologiques (chemin de fer, conteneurs, informatique, …), ces deux facteurs cumulés ont permis non seulement d’atténuer l’effet déflationniste mais a contrario d’engendrer de l’inflation par le développement d’une demande de biens et services nouveaux supérieure au potentiel de l’offre instantanée. De plus, ces innovations engendraient des barrières à l’entrée sur le marché et donc la constitution d’oligopoles conduisant à un partage de la rente technique entre consommateurs et producteurs qui limitaient l’effet déflationniste.

L’économie numérique présente des caractéristiques qui la différencient très profondément des révolutions technologiques précédentes.

Le développement de l’économie collaborative et du e-commerce ne nécessite pas systématiquement de nouvelles infrastructures, il peut s’appuyer sur les investissements déjà engagés depuis 20 ans dans les TIC. La diffusion des smartphones et leurs innombrables services associés en est une bonne illustration. Elle s’appuie sur la combinaison des réseaux de téléphonie mobile et d’internet, tout en offrant une gamme de services qui dépasse largement le potentiel offert par les premiers mobiles ou sites WEB.

Le développement d’un service numérique s’effectue donc à un coût initial très faible qui devient ensuite quasi nul (coût marginal).

La révolution numérique n’est pas non plus une révolution culturelle qui demanderait un temps conséquent d’adaptation aux futurs consommateurs. Elle s’appuie et étend les valeurs déjà développées par les précédentes révolutions notamment l’informatique et la téléphonie.

Ces deux éléments conduisent à une vitesse de déploiement de l’innovation très conséquente et donc à un effet déflationniste renforcé.

Le prix de vente des services produits est donc réduit voir nul dans certains cas, entraînant une forte création de valeur d’usage et la destruction des industries anciennes positionnées sur les marchés qui supportaient ces échanges. L’exemple de Wikipédia versus l’Encyclopédie Universalis ou le Quid illustre bien cette diffusion d’un service à valeur d’usage très important et à prix nul.

Presque tous les secteurs de services sont désormais concernés par cette révolution qu’ils soient hight tech (GPS par exemple) ou non (l’édition, la musique, les transports, l’hôtellerie, etc.).

Une nouvelle économie à la productivité paradoxale, peu riche en emploi et polarisée

L’accroissement de la productivité est un des ressorts majeurs de la croissance, notamment pour les théoriciens de l’offre. Il est donc essentiel de s’assurer que la révolution numérique ait un effet positif global sur la société, au-delà des effets individuels sur les entreprises les plus performantes.

La productivité mesure le rapport entre les biens et services produits et la quantité de facteurs (principalement capital et travail) nécessaire pour le produire.

Le numérique devrait engendrer un fort accroissement de productivité puisqu’il permet avec des facteurs réduits, de produire nettement plus et en continu, en se libérant même partiellement des contraintes physiques[viii].

L’économiste Robert Solow a mis en évidence en 1987 son paradoxe célèbre sur l’absence d’impact des révolutions technologiques sur la productivité. Ce paradoxe semble être associé à d’autres dimensions, notamment les réformes organisationnelles des entreprises et le temps de diffusion de l’innovation.[ix] La « transformation » numérique d’une entreprise ne se mesure pas seulement pas la qualité du portail internet ou du SI. Elle passe également par une refonte organisationnelle importante (abandon de l’organisation en silo pour un pilotage et une animation transversaux) et une réorientation GPEC vers les profils adaptés au numérique. L’adoption de techniques numériques sans réorganisation ou des réorganisations sans techniques numériques peuvent dégrader la productivité de l’entreprise[x].


Les caractéristiques particulières de l’économie numérique interrogent fortement sur sa capacité de création d’emplois supérieure en nombre à ceux détruits.

  • La dématérialisation permise par le numérique permet de se passer pour partie ou en totalité de l’intermédiation et de tous les emplois associés. Les services bancaires mais également des services publics, sont particulièrement concernés, compte tenu du volume d’emplois dans le secteur. Associée à la géolocalisation, elle permet le développement de services technologiques gratuits ou quasi gratuits sur des niches de marchés existants (les services GPS dans les Smartphones par exemple, la consultation de données encyclopédiques, le téléchargement de musiques, films etc.), réduisant ainsi très fortement le nombre d’emplois dans ces secteurs. L’exemple du marché de la musique, initialement promis à une mort certaine avec l’essor d’internet, montre qu’un déclin irréversible des emplois n’est pas inéluctable à condition de réformer complètement les modalités de production en les adaptant aux nouveaux usages ainsi que les conditions sociales qui y sont attachées (contrats plus flexibles à durée limitée, etc.)[xi]

  • Le développement très important de l’économie collaborative sur des segments clés de la consommation (financement, logement, déplacement, nourriture, équipement etc.) pèse également sur l’emploi salarié dans ces secteurs. Ce développement répond à la fois d’une philosophie particulière privilégiant l’usage à la possession et à la pression des contraintes économiques sur les consommateurs, les incitant à se transformer partiellement ou potentiellement en offreur de service. Cette concurrence est soit frontale (même type de service à prix réduits), soit disruptive (pratiques complémentaires ou décalées, co-voiturage par exemple). Cela conduit les acteurs classiques à de gros efforts de réduction de coûts et en particulier du plus important d’entre-eux dans les services : la masse salariale.


La généralisation de la robotisation, de l'IA et de la numérisation, qui a d’abord touché les cols bleus, pourrait s’avérer particulièrement dévastatrice pour les métiers de cadres, les professions réglementées (taxis, hôtellerie, etc.) et certaines activités intellectuelles (comptables, juristes, gestionnaires et analyses de données, …).

L’économie numérique pourrait également accroître la polarisation du marché du travail entre une élite hyper qualifiée qui bénéficierait largement de ces nouvelles opportunités et le reste de la population active qui en subirait les conséquences en termes de niveau de revenu, de conditions de travail, de perspectives de carrière et de précarité. Les inégalités de revenus sont désormais au plus haut[xii] ce qui représente une menace directe pour la soutenabilité de nos sociétés ainsi que pour la croissance.

Il apparaît donc de plus en plus probable que l’économie numérique accroitra la part du chômage structurel, au dépend du chômage frictionnel.

Une création de valeurs, basée sur le partage et le « travail gratuit », mal évaluée et peu imposé

L’économie numérique éclaire également une évolution très importante du rapport à la possession et à l’usage des biens. Elle induit d’abord une extension de la notion de biens publics, caractérisée par la non rivalité (la consommation du bien n’a pas d’effet sur la quantité ou la qualité disponible pour autrui) et la non exclusion (une fois produit tout le monde peut le consommer). La mise en ligne gratuite d’une encyclopédie comme Wikipédia répond parfaitement de cette définition.

Elle promeut également l’utilisation d’un bien (et donc le service associé) plutôt que sa possession. De ce fait, elle incite fortement la transformation du consommateur en « consommacteur », à la fois consommateur et producteur, transformation qui bouscule l’organisation sociale et économique.


Une grande part de la valeur engendrée par l’économie numérique repose sur le traitement d’une masse conséquente de données pour la plupart déposées gratuitement (et parfois sans le savoir réellement) par chaque utilisateur d’applications numériques. Cette valeur repose donc sur un acte non rémunéré et sans retour direct pour celui qui le réalise. L’expansion des réseaux sociaux et des sites collaboratifs posent avec acuité la question de la protection des données personnelles. Elle interroge également sur la valorisation de ces données qui constitue une richesse très importante dans la nouvelle économie.


La création de valeurs générées par la mise à disposition et l’utilisation de ressources numérisées est très mal évaluée par les statistiques officielles. Band et Gerafi en 2013[xiii] ont estimé la valeur de Wikipédia pour les utilisateurs à plusieurs centaines de milliards de dollars. Cette valeur n’apparaît pas dans les statistiques du PNB.

En conséquence, l’économie numérique pose un double problème aigu pour une société fiscale de répartition comme la nôtre, celui de la détermination de l’assiette des prélèvements à effectuer et du juste transfert à opérer.

Le système fiscal français n’est pas adapté à la fois pour dynamiser cette économie et pour assurer le juste prélèvement. Que ce soit pour évaluer le bénéfice du commerce en ligne, du fait de l’éclatement des acteurs, de la diversité des régimes fiscaux dans le monde, ou de l’explosion des flux physiques, ou pour déterminer les revenus de l’économie collaborative.




Il est fort probable que le retour au plein emploi qui demeure l’objectif affirmé des politiques conduites depuis trente ans soit une chimère.

Face aux défis qui sont les nôtres et à une transformation économique majeure, il apparaît essentiel de refonder en profondeur notre société, en redonnant un sens social à la citoyenneté qui ne soit pas uniquement axée sur le travail, en simplifiant une société devenue trop complexe qui déboussole les plus fragiles d’entre nous. Ce nouveau modèle social devra également reconnaître et mieux appréhender l’extraordinaire création de valeurs générée par l’économie numérique et collaborative et en tirer toutes les conséquences en termes de relations sociales et de fiscalité notamment.

L’économie numérique présente des caractéristiques techniques, économiques et comportementales radicalement nouvelles. Ses effets sur la société, l’économie et l’emploi sont durables.


Synthèse des effets sur l’économie et l’emploi :

  • L’économie numérique engendre un effet déflationniste accru qui entraîne une croissance faible ou nulle ;

  • Les effets sur l’emploi sont globalement négatifs entraînant une forte polarisation du marché du travail, entre les emplois hautement qualifiés et des emplois plus précarisés ;

  • La probabilité individuelle de conserver un emploi salarié sur le long terme devient de plus en plus faible ;

  • Le chômage structurel s’accroît ainsi que les inégalités sociales.


Synthèse des effets sur l’offre de services et la valeur créée :

  • Le périmètre des services produits par l’économie numérique couvre tous les fondamentaux de la consommation (logement, déplacement, nourriture, loisirs etc.) ;

  • La valeur créée par l’économie numérique, en termes de services ou de mise à disposition de connaissances s’accroit et demeure peu facilement mesurable par les outils actuels ;

  • Les échanges C to C s’accroissent ;

  • La réalisation des services combine des modalités classiques (régulées par le lien employeurs – employés) et alternatives (transformation du consommateur en consommacteur). De ce fait, la séparation producteurs (salariés) / consommateurs s’atténue ;

  • Les services proposés par l’économie numérique ou collaborative sont à prix nettement inférieurs à ceux des secteurs classiques ;

  • Les entreprises conventionnelles convergent en termes de pratiques et de services avec les entreprises collaboratives et inversement.


Les pistes de réflexions proposées à ce jour pour adapter la société à cette nouvelle donne sont très classiques : formation des salariés, généralisation du forfait jour, extension des droits des salariés indépendants, facilitation du télé travail etc. Elles viennent s’ajouter aux préconisations désormais toutes d’inspiration libérale : flexibilisation du travail, réduction des charges patronales, etc. Elles s’inscrivent toutes dans un modèle ou l’intégration sociale de l’individu passe par son rapport étroit au travail salarié.

Dans une société où les modalités de production de la valeur s’élargissent et où la probabilité d’obtention d’un emploi salarié durable diminue, il est probable que ces mesures ne permettront pas de garantir la parfaite intégration sociale des individus.


La société nouvelle aura besoin de plus de créativité et de favoriser l’échange de biens immatériels, socle de richesse. Elle devra également gérer des temps et un rapport à l’activité différents.

La révolution numérique devrait nous conduire à repenser une nouvelle donne sociale dont les principes fondateurs pourraient être les suivants :

  • Assurer un minimum décent de vie à tous les citoyens ;

  • Assurer la solidarité collective et citoyenne en rénovant la fiscalité de transfert ;

  • Assurer l’équité de traitement, c’est-à dire donner à tous la possibilité d’exprimer son potentiel de création de valeur, quel que soit le mode de production de cette valeur (salariat, travailleur indépendant etc.) ;

  • Revenir à une société plus simple et plus transparente ;

  • Fluidifier l’activité et la gestion des temps individuels sur la durée de vie.


Cette évolution nécessitera évidemment un courage politique important pour porter des réformes majeures touchant les piliers fondamentaux de l’organisation sociale. Elle nécessitera également au niveau plus micro-économique, un accompagnement et un coaching personnalisés complétement rénovés, qui rompent avec les méthodes actuelles, pour adapter collectifs et individus à cette nouvelle donne.



Notes et Références

[i] http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/06/paul-krugman-une-stagnation-seculaire-est-possible-voire-assez-probable/

[ii] U.S. Economic Prospects: Secular Stagnation, Hysteresis, and the Zero Lower Bound, Business Economics, Vol 49 N°2

[iii] http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2012/10/14/robert-gordon-et-la-fin-de-la-croissance-stimulant-mais-partiel/

[iv] Dénommé encore Nouvelles Technologies de l'information et de la NTIC, nouvelle économie, nouvelles technologies, quatrième révolution industrielle etc.

[v] http://reseaux.blog.lemonde.fr/2013/01/03/economie-numerique-robots-retour/

[vi] L’aventure numérique, une chance pour la France, Roland Berger septembre 2014

[vii]http://www.lejdd.fr/Economie/Les-robots-vont-ils-tuer-la-classe-moyenne-696622 ; http://www.weforum.org/reports/the-future-of-jobs

[viii] http://motiodigitalus.net/

[ix]https://books.google.fr/books?id=jTAJVW8-NOsC&pg=PA25&lpg=PA25&dq=%C3%A9conomie+num%C3%A9rique+productivit%C3%A9&source=bl&ots=6SXDz9ASV6&sig=enQUBP59uTmvTvyXq2cspC_ldXg&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwji_qOnrOXKAhWIChoKHUJjCwQQ6AEILzAD#v=onepage&q=%C3%A9conomie%20num%C3%A9rique%20productivit%C3%A9&f=false et Le paradoxe de la productivité, Nathalie Greenan & Yannick Lhorty, Travail et Emploi, 2002

[x] http://www.usine-digitale.fr/article/les-innovations-des-ntic-ne-tirent-pas-la-productivite-vers-le-haut.N276682

[xi] http://www.nytimes.com/2015/08/23/magazine/the-creative-apocalypse-that-wasnt.html

[xii] Rapport Oxfam : An Economy for the 1%

[xiii] http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=2338563


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